Film d’ouverture
À CAUSE DES FILLES..?
Une comédie de Pascal Thomas (2018)
Avec Frédéric Beigbeder, Marie-Josée Croze, Louis-Do de Lencquesaing, Rossy de Palma, Valérie Decobert, Valériane de Villeneuve, Caroline Ducey, Audrey Fleurot, José Garcia, Marie-Agnès Gillot, Irène Jacob, Victoria Lafaurie, Camille Lherbier, Jean Edouard Lipa, Laurent Lucas, Florence Maury, Bernard Menez, François Morel, Christian Morin, Sophie Mounicot, Victoria Olloqui, Maxence Perrin, Pierre Richard, Barbara Schulz, Alexandra Stewart, Arthur Teboul, Christian Vadim…
En avant-première exclusive et en présence du réalisateur et de l’équipe du film, la nouvelle comédie de Pascal Thomas au casting exceptionnel fait l’ouverture du festival jeudi 27 septembre à 20h à l’UGC Ciné Cité Lille.
Rétrospective « Pierre Richard et le burlesque »
• Mon oncle (Jacques Tati, 1958)
• Alexandre le Bienheureux (Yves Robert, 1968)
• Les Malheurs d’Alfred (Pierre Richard, 1971)
• Le Grand Blond avec une chaussure noire (Yves Robert, 1972)
• Je sais rien, mais je dirai tout (Pierre Richard, 1973)
• Un nuage entre les dents (Marco Pico, 1974)
• On aura tout vu ! (Georges Lautner, 1976)
• Le Jouet (Francis Veber 1976)
• La Carapate (Gérard Oury 1978)
• La Chèvre (Francis Veber, 1981)
• Les Fugitifs (Francis Veber, 1986)
• Paris pieds nus (Abel et Gordon, 2017)
Rétrospective « les grands auteurs et dialoguistes de la comédie à la française »
• Faisons un Rêve (Sacha Guitry, 1936)
• Le Schpountz (Marcel Pagnol, 1938)
• Les Tontons flingueurs (Georges Lautner, 1963)
• L’Homme orchestre (Serge Korber, 1970)
• Laisse aller… c’est une valse (Georges Lautner, 1971)
• Le Viager (Pierre Tchernia, 1972)
• Les Aventures de Rabbi Jacob (Gérard Oury, 1973)
• Pas de problème ! (Georges Lautner, 1975)
• Clara et les chics types (Jacques Monnet, 1981)
• Les Ripoux (Claude Zidi , 1984)
• Mes meilleurs copains (Jean-Marie Poiré, 1988)
• Cuisine et dépendances (Philippe Muyl, 1993)
• Les Visiteurs (Jean-Marie Poiré , 1993)
• Le Dîner de cons (Francis Veber , 1998)
• La Bûche (Danièle Thompson, 1999)
• OSS 117, Le Caire nid d’espions (Michel Hazanavicius, 2006)
Jeudi 27 à 14h00 – Gare Saint-Sauveur
Pierre Richard, l’Art du déséquilibre de Jérémie Imbert et Yann Marchet (2005 – durée 1h20)
Ce documentaire apporte un éclairage sur l’originalité et la spécificité de l’acteur-auteur Pierre Richard, synthèse improbable du muet et du parlant, héritier de Buster Keaton pour la gestuelle et l’expression du corps, et de Groucho Marx pour les jeux de mots et le burlesque verbal. Conçu comme un voyage à l’intérieur de l’univers de Pierre Richard, L’Art du déséquilibre permet de mieux comprendre sa démarche, sa méthode d’acteur, de réalisateur et de gagman. À travers de nombreux témoignages, extraits de films et documents d’archives, voici dressé le portrait d’un des derniers grands burlesques.
Entretiens inédits avec Pierre Richard et Marie-Christine Barrault, Maurice Barrier, Jane Birkin, Clovis Cornillac, Vladimir Cosma, Mireille Darc, Danièle Delorme, Gérard Depardieu, Jean-Pierre Dionnet, Christophe Duthuron, Henri Guybet, Victor Lanoux, Georges Lautner, Paul Le Person, Stéphane Lerouge, Valérie Mairesse, Danièle Minazzoli, Carlos Morelli, Damien Odoul, Marco Pico, André Ruellan, Yves Robert, Danièle Thompson, Francis Veber.
Samedi 29 à 14h45 – Gare Saint-Sauveur
Jerry Lewis, clown rebelle de Grégory Monro (2017 – durée : 1h00)
Une coproduction Arte France, French Connection Films, Lowland Media, Inkwell Films & INA
En véritable artisan, Jerry Lewis a écrit, réalisé et joué dans ses propres films, des oeuvres désormais classiques comme Le Zinzin d’Hollywood ou Dr. Jerry et Mister Love. Bousculant les conventions, il est devenu une valeur sûre à Hollywood. Mais alors que les Américains ne voient en lui que le clown, les Européens et plus particulièrement les Français, le considèrent comme un auteur. À travers des archives rares, extraits, témoignages d’artistes, de critiques et d’amis, comme Pierre Etaix ou encore Martin Scorsese, le clown rebelle se livre sans détour, et avec émotion, dans sa dernière interview de cinéma.
Dimanche 30 septembre à 15h00 – Théâtre du Casino Barrière
Pierre Richard, le discret de Grégory Monro, 2018 – durée 52mn)
Une coproduction Arte France, Temps noir & INA
Qui est Pierre Richard ? Est-il, comme on le croit, le double réel de François Perrin, personnage culte qu’il inventa pour son premier film et dont il endossa souvent et avec succès le costume et les maladresses ? Peut-on le résumer au héros malchanceux de La Chèvre ou du Grand Blond ? Pierre Richard, en réalité, en dernier grand représentant du burlesque, après Tati, Etaix ou Jerry Lewis, subit la malédiction du genre qui l’a fait roi. Celle d’un univers comique exigeant mais incompris, populaire mais méprisé par la critique, réduit à son sens du gag même quand il se fait satire féroce des mœurs de son temps. Pour donner la réplique à son personnage ingénu, l’auteur-réalisateur-interprète écrit des rôles de policiers, de militaires, de patrons, de bourgeois et de curés, figures symboliques de l’oppression dans les années 1970. Tous s’offusquent, se crispent et finissent par chuter de leur piédestal, désarmés par la candeur du personnage. Pierre Richard dépasse ainsi la comédie burlesque pour faire souffler, l’air de rien, un doux vent de révolte. Mettant en son centre Pierre Richard “auteur”, facette méconnue ou mésestimée du comédien, ce film fait le portrait d’un poète discret, dont la complexité, les envies artistiques et les engagements ont disparu derrière l’immensité du succès. Entouré des artistes-réalisateurs Abel et Gordon et Pierre-François Martin-Laval, Pierre Richard endosse le costume de ses idoles burlesques pour partager avec nous ses passions.
La comédie au féminin
Sélection de court-métrages écrits et/ou réalisés par des femmes
Entrée libre
Jeudi 27 à 16h00 – Gare Saint-Sauveur
Sur la touche (Hortense Gélinet, 2014 – 15mn) – Yukunkun Productions
avec Hortense Gélinet, Ali Marhyar
Quand il s’agit de foot, Samir n’hésite pas à mettre sa petite amie, Anna, au second plan. Pour se faire pardonner, il décide de lui offrir une place au Parc des Princes. Que faire quand Anna, réfractaire depuis toujours à l’idée de voir un ballon, devient fan de foot ?
Dog Sitting (Sara Verhagen & Yannick Privat, 2011 – 8mn) – Maje Productions
avec Sara Verhagen, Maruis Colucci, Silvie Laguna
À Paris, une étudiante anglaise paye ses études en promenant des chiens. Elle va apprendre, à ses dépens, que parfois le meilleur ami de l’homme peut se révéler le pire des fardeaux.
Ictus érotique (Keren Marciano, 2015 – 25mn40) – FIVE2ONE Production
avec Benjamin Lavernhe, Vanessa Guide, Julie Nicolet, Patrick Mimoun
Enfermés dans une voiture, dans un œuf de télécabine, puis dans l’immeuble commun où ils vivent chacun chez soi, Alice et Alain s’attirent et se repoussent. Le couple va masquer naïvement ses conflits par les classiques vacances en amoureux, jusqu’à ce que l’ictus amnésique d’Alain chamboule tout.
Dimanche 30 à 14h00 – Gare Saint-Sauveur
Le Malheur des autres (Barbara Shultz, 2018 – 14mn) – No School Productions
avec Jackie Berroyer
Dans une grande ville, Charles, 60 ans souffre de solitude et s’ennuie. Un jour qu’il se trouve par hasard dans une église après un enterrement, il console une inconnue désespérée. Il se découvre alors une nouvelle « occupation » : apporter du réconfort aux personnes endeuillées.
C’est du caviar (Sarah Lelouch, 2016 – 23mn) – Watch’Us Production
avec Charlotte Gabris, Fabian Richard, Caroline Anglade
Charlie partage la vie de Léo depuis 5 ans mais le jour où il lui avoue, en compagnie de sa meilleure amie, qu’ils vivent une histoire, sa vie bascule. Confrontée à cette trahison, son imagination débordante va lui permettre de mettre en place la plus inattendue des vengeances.
Mémoires d’une jeune fille dérangée (Keren Marciano, 2010 – 17mn) – Mitiki Production
avec Sara Giraudeau, Marie-Christine Barrault, Elisabeth Vitali, Aude Pépin.
Lola, vingt-cinq ans, est encore vierge. Une amie et son entourage s’en mêlent. Les Mémoires d’une jeune fille dérangée, c’est l’histoire d’une course insensée à la poursuite d’un dépucelage politiquement correct.